L’agriculture responsable anime chaque décision d’Hydroserre. Nos différentes cultures en serre, hydroponique et biologique, adoptent les principes d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. Nous évitons la surexploitation des terres, l’utilisation systématique de pesticides, et privilégions le recyclage de l’eau ainsi que les énergies vertes et renouvelables. Cette démarche en harmonie avec l’environnement s’étend jusqu’au choix d’emballages.
Nous avons le souci d’offrir au consommateur un produit responsable du début jusqu’à la fin de son cycle de vie. Alors, pourquoi une laitue emballée dans du plastique? Pour éviter le gaspillage alimentaire. Une laitue hydroponique dans un dôme augmente sa durée de vie de 14 jours puisqu’elle reproduit une mini serre et permet la conservation du taux d’humidité nécessaire à la laitue pour rester fraîche! Les laitues hydroponiques sont beaucoup plus sensibles que les laitues de champ, c’est pourquoi on les protège avec un emballage reproduisant les conditions de serre à petite échelle. En effet, n’ayant pas été affectées par les pluies, le vent et les ravageurs ou exposées aux herbicides et fongicides, les laitues hydroponiques sont beaucoup moins fibreuses et donc plus sensibles aux manipulations.
En plus de miser sur une réduction du gaspillage alimentaire, nous avons eu le désir de pousser plus loin notre réflexion quant à notre impact sur l’environnement.
Nous avons donc débuté une démarche d’écoconception de notre emballage de laitue Boston Premium. Dès le départ, nos objectifs visaient le développement d’un emballage entraînant moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) sur son cycle de vie, recyclable et optimal en termes de palettisation et de mise en boîte. Les améliorations réalisées ont permis de diminuer de 13 % nos émissions de GES.
La démonisation du plastique est notre plus grand défi. Elle nous met dans une position difficile puisque tout comme nos consommateurs, nous ne voulons pas que nos emballages se retrouvent dans les océans en fin de vie. Une veille de marché a toutefois révélé que les matières alternatives au plastique possédant de bonnes propriétés barrières contre l’humidité sont très limitées dans l’agroalimentaire. Lorsque nos dômes en polyéthylène téréphtalate (PET) sont déposé dans le bac de récupération, ils se retrouvent en centres de tri où ils sont triés avec les autres contenants et emballages de PET. Ce ballot est ensuite vendu à un conditionneur ou un recycleur qui en fera la granulation, le lavage et ensuite l’extrusion afin de lui donner une deuxième vie.
Un autre défi pour concevoir le « juste » emballage a été de trouver le bon équilibre entre l’épaisseur de plastique et le maintien de la qualité et de la préservation du produit sur les tablettes. Plusieurs tests ont été nécessaires afin d’établir le meilleur compromis.
Enfin, l’amélioration de notre stratégie de communication à nos consommateurs est également un défi. Il est important pour nous de démontrer notre engagement et notre désir de réduire notre empreinte environnementale et que nos actions en sont la démonstration. Nous sommes à l’écoute des experts et toujours à l’affût de l’évolution de l’offre de matériaux écoresponsables.
Notre premier objectif était de développer un emballage générant moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) sur son cycle de vie et d’éviter que notre produit soit suremballé. La quantité de matière utilisée et le vide technique de notre ancien emballage ont été considérablement diminués, de sorte que le ratio masse emballage/produit a été réduit de 10 %.
Notre deuxième objectif était de choisir le matériau avec le meilleur potentiel de recyclabilité au Québec. Étant conscients de la mauvaise presse que reçoit le plastique, nous avons consulté des experts afin d’évaluer d’autres options matérielles en regard de leur acceptabilité sociale, dont du plastique compostable. Notre choix s’est finalement tourné du côté du PET étant l’un des plastiques les plus recyclés localement au Québec. Nous avons opté pour une résine faite de plastique recyclée. Afin de s’arrimer encore plus aux meilleures pratiques sur la recyclabilité, notre réflexion est maintenant portée sur les améliorations pouvant être apportées à l’étiquette.
Notre troisième objectif était d’optimiser l’emballage pour une meilleure mise en boîte et palettisation afin de maximiser la quantité de produits transportés lors de nos déplacements. Cette optimisation a permis d’augmenter le nombre de produits pouvant être transportés par palette de 20 % et de diminuer de 17 % le nombre de conteneurs utilisés pour transporter une tonne de produits.